vendredi 29 août 2014

Le film du vendredi - O filme da sexta feira (3)

BIENVENUS CHEZ LES CH’TIS
(2008)


Bienvenue chez les Ch’tis est un film français réalisé par Dany Boon, sorti le 20 février 2008 dans le Nord-Pas-de-Calais et dans quelques salles de la Somme, le 27 février 2008 dans le reste de la France, en Belgique et en Suisse, un jour après au Luxembourg, et le 25 juillet 2008 au Canada.
Le film raconte les aventures de Philippe Abrams, directeur d’une agence de La Poste dans le sud de la France qui, par mesure disciplinaire, est muté pour une durée de deux ans à Bergues, dans le Nord-Pas-de-Calais.
C’est le deuxième long métrage réalisé par l’humoriste français Dany Boon après La Maison du bonheur. C’est aussi la première fois que Kad Merad occupe, seul, le rôle principal d’un film. Bienvenue chez les Ch’tis a rencontré un immense succès auprès du public : à la surprise de ses protagonistes, il a dépassé le nombre d’entrées réalisées par La Grande Vadrouille et devient alors, avec 20 489 303 entrées, le deuxième meilleur score du box-office français, derrière Titanic (20 758 887 entrées).


Synopsis
Philippe Abrams est directeur de la poste de Salon-de-Provence. Il est marié à Julie, dont le caractère dépressif lui rend la vie impossible. Pour lui faire plaisir, Philippe fraude afin d'obtenir une mutation sur la Côte d'Azur. Mais il est démasqué: il sera muté à Bergues, petite ville du Nord.
Pour les Abrams, sudistes pleins de préjugés, le Nord c'est l'horreur, une région glacée, peuplée d'êtres rustres, éructant un langage incompréhensible, le "cheutimi". Philippe ira seul. A sa grande surprise, il découvre un endroit charmant, une équipe chaleureuse, des gens accueillants, et se fait un ami : Antoine, le facteur et le carillonneur du village, à la mère possessive et aux amours contrariées. Quand Philippe revient à Salon, Julie refuse de croire qu'il se plait dans le Nord. Elle pense même qu'il lui ment pour la ménager. Pour la satisfaire et se simplifier la vie, Philippe lui fait croire qu'en effet, il vit un enfer à Bergues. Dès lors, sa vie s'enfonce dans un mensonge confortable...

Trailer (en français) :




jeudi 28 août 2014

Le lieu du jeudi - O lugar da quinta feira (3)

LA TOUR EIFFEL


La tour Eiffel est une tour de fer puddlé de 324 mètres de hauteur (avec antennes) située à Paris, à l’extrémité nord-ouest du parc du Champ-de-Mars en bordure de la Seine dans le 7e arrondissement. Construite par Gustave Eiffel et ses collaborateurs pour l’Exposition universelle de Paris de 1889, et initialement nommée « tour de 300 mètres », ce monument est devenu le symbole de la capitale française, et un site touristique de premier plan : il s’agit du second site culturel français payant le plus visité en 2011, avec 7,1 millions de visiteurs dont 75 % d'étrangers en 2011, la cathédrale Notre-Dame de Paris étant en tête des monuments à l'accès libre avec 13,6 millions de visiteurs estimés mais il reste le monument payant le plus visité au monde. Elle a accueilli son 250 millionième visiteur en 2010.



D’une hauteur de 312 mètres à l’origine, la tour Eiffel est restée le monument le plus élevé du monde pendant 41 ans. Le second niveau du troisième étage, appelé parfois quatrième étage, situé à 279,11 m, est la plus haute plateforme d'observation accessible au public de l'Union européenne et la plus haute d'Europe, tant que celle de la Tour Ostankino à Moscou culminant à 337 m demeurera fermée au public, à la suite de l'incendie survenu en l'an 2000. La hauteur de la tour a été plusieurs fois augmentée par l’installation de nombreuses antennes. Utilisée dans le passé pour de nombreuses expériences scientifiques, elle sert aujourd’hui d’émetteur de programmes radiophoniques et télévisés.

 

mercredi 27 août 2014

Le personnage du mercredi - A personagem da quarta feira (3)

LOUIS XIV


Louis XIV dit Louis le Grand ou le Roi-Soleil, né le 5 septembre 1638 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 1er septembre 1715 à Versailles, est un roi de France et de Navarre. Il règne sur le royaume de France du 14 mai 1643 à sa mort le 1er septembre 1715.
Louis-Dieudonné monte donc sur le trône au décès de son père Louis XIII, le 14 mai 1643, quelques mois avant son cinquième anniversaire. Il est le 64e roi de France, le 44e roi de Navarre et le troisième des rois de la famille Bourbon. Son règne de 72 ans est l’un des plus longs de l'histoire de l'Europe.
Il marque l'apogée de la construction séculaire d'un absolutisme de droit divin. Après une minorité troublée par la révolte de la Fronde de 1648 à 1653, Louis XIV assume personnellement le gouvernement à la mort du cardinal Mazarin en 1661 en ne prenant plus de ministre principal. Son autorité se déploie avec la fin des grandes révoltes nobiliaires, parlementaires, protestantes et paysannes qui avaient marqué les décennies précédentes. Le monarque impose l'obéissance à tous les ordres et contrôle les courants d'opinion y compris littéraires ou religieux, ainsi il décide de réprimer le jansénisme à partir de 1660 et de révoquer l'édit de Nantes en 1685. Louis XIV construit un État centralisé, où son rôle direct est encore accentué après le décès des ministres Colbert en 1683 et Louvois en 1691.


Par la diplomatie et la guerre, il accroît sa puissance en Europe, en particulier contre les Habsbourg. Sa politique du « pré carré » cherche à agrandir et rationaliser les frontières du pays, protégée par la « ceinture de fer » de Vauban qui fortifie les villes conquises. Pour obtenir une prédominance économique, un effort de développement commercial et colonial est conduit, notamment par son ministre Colbert.
À partir de 1682, Louis XIV dirige son royaume depuis le vaste château de Versailles, modèle architectural de nombreux palais européens et dont il a dirigé la construction. Une cour soumet la noblesse, étroitement surveillée, à une étiquette très élaborée. Le prestige culturel s'y affirme grâce au mécénat royal en faveur d'artistes tels que Molière, Racine, Boileau, Lully, Le Brun et Le Nôtre, ce qui favorise l'apogée du classicisme français, qualifié, dès son vivant, de « Grand Siècle », voire de « Siècle de Louis XIV ».
Sa difficile fin de règne est marquée par l'exode des protestants persécutés, par des revers militaires, par les deux famines de 1693 et de 1709 qui font près de deux millions de morts, par la révolte des Camisards et par de nombreux décès dans la famille royale. Son successeur Louis XV, un de ses arrière-petits-fils, n'a que cinq ans à la mort du roi, et pourtant, même après la régence, l'absolutisme perdure, marquant la solidité du régime construit par Louis XIV.
Habité par l'idée de sa gloire et de son droit divin, soucieux d'accomplir en permanence son « métier de roi », Louis XIV est devenu l'archétype du monarque absolu.

mardi 26 août 2014

Le livre du mardi - O livro da terça feira (3)

LES MISÉRABLES
Victor Hugo


Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862 (la première partie est publiée le 30 mars à Bruxelles par les Éditions Lacroix, Verboeckhoven et Cie, et le 3 avril de la même année à Paris).
Dans ce roman, un des plus emblématiques de la littérature française, Victor Hugo décrit la vie de misérables dans Paris et la France provinciale du XIXe siècle et s'attache plus particulièrement aux pas du bagnard Jean Valjean qui n'est pas sans rappeler le condamné à mort du "Dernier Jour d'un condamné" ou "Claude Gueux". C'est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine. L'auteur lui-même accorde une grande importance à ce roman et écrit en mars 1862, à son éditeur Lacroix : « Ma conviction est que ce livre sera un des principaux sommets, sinon le principal, de mon œuvre». Il a donné lieu à de nombreuses adaptations au cinéma.


Résumé

L'action se déroule en France au cours de la première moitié du XIXe siècle, encadrée par les deux grands combats que sont la Bataille de Waterloo (1815) et les émeutes de juin 1832. On y suit, pendant cinq tomes, la vie de Jean Valjean, de sa sortie du bagne jusqu'à sa mort. Autour de lui gravitent les personnages dont certains vont donner leur nom aux différents tomes du roman, témoins de la misère de ce siècle, misérables eux-mêmes ou proches de la misère : Fantine, Cosette, Marius, mais aussi les Thénardier (dont Éponine, Azelma et Gavroche) ainsi que le représentant de la loi Javert.

lundi 25 août 2014

La musique du lundi - A música da segunda feira (3)

LA JAVANAISE
Serge Gainsbourg
  

J'avoue j'en ai bavé pas vous mon amour
Avant d'avoir eu vent de vous mon amour
Ne vous déplaise en dansant la Javanaise
Nous nous aimions le temps d'une chanson

À votre avis qu'avons nous vu de l'amour
De vous à moi vous m'avez eu mon amour
Ne vous déplaise en dansant la Javanaise
Nous nous aimions le temps d'une chanson

Hélas avril en vain me voue à l'amour
J'avais envie de voir en vous cet amour
Ne vous déplaise en dansant la Javanaise
Nous nous aimions le temps d'une chanson

La vie ne vaut d'être vécue sans amour
Mais c'est vous qui l'avez voulu mon amour
Ne vous déplaise en dansant la Javanaise
Nous nous aimions le temps d'une chanson

(Serge Gainsbourg)

La Javanaise est une chanson française écrite et composée par Serge Gainsbourg originellement pour Juliette Gréco, interprétée par elle-même et Serge Gainsbourg en 1963. Voici la version de Juliette Gréco : 


samedi 23 août 2014

Le film du vendredi - O filme da sexta feira (2)

LA GRANDE VADROUILLE
(1966)


La Grande Vadrouille est un film français de Gérard Oury, sorti en 1966. Le film raconte sur le ton de la comédie les déboires des Français face aux Allemands sous l'Occupation.
Avec plus de 17 millions de spectateurs lors de son exploitation en salles, le film le plus célèbre du duo Bourvil-de Funès a été pendant plus de trente ans le plus grand succès cinématographique sur le territoire français, toutes nationalités confondues (avant d'être dépassé par Titanic en 1998), et pendant plus de quarante ans le plus grand succès d'un film français sur le territoire français, avant d'être dépassé par Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon en avril 20082.
Il est à ce jour cinquième au palmarès des films les plus vus de l'histoire en France au cinéma, précédé par Titanic, Bienvenue chez les Ch'tis, Intouchables et Blanche-Neige et les Sept Nains.


Synopsis
En 1942, pendant l'Occupation, un bombardier de cinq aviateurs britanniques est abattu au-dessus de Paris par la Flak, lors d'un retour de raid aérien. Ses occupants sautent en parachute. Deux sont faits prisonniers, les trois autres parviennent à échapper aux Allemands. Le premier, sir Reginald Brook (alias « Big Moustache »), atterrit dans le zoo de Vincennes, le second, Peter Cunhingam, sur la nacelle d'un peintre en bâtiment, Augustin Bouvet, et le dernier, Alan MacIntosh, sur le toit de l'Opéra Garnier avant de se réfugier dans la loge d'un chef d'orchestre acariâtre, Stanislas Lefort.
Les deux Français doivent alors, malgré eux, cacher les aviateurs avant de les aider à rejoindre la zone libre, et de là l'Angleterre. Pourchassés par les Allemands et notamment le major Achbach, les fugitifs affrontent de nombreuses péripéties lors de leur voyage vers la Bourgogne. Ils franchiront enfin la fameuse « ligne de démarcation », avec l'aide de Germaine, la patronne de l'« hôtel du Globe » à Meursault, avant d'atteindre la zone libre en planeur.

 Trailer (en français) :


jeudi 21 août 2014

Le lieu du jeudi - O lugar da quinta feira (2)

LE CHATEAU DE VERSAILLES


Le château de Versailles est un château et un monument historique français qui se situe à Versailles, dans les Yvelines, en France. Il fut la résidence des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Le roi et la cour y résidèrent de façon permanente du 6 mai 1682 au6 octobre 1789, à l'exception des années de la Régence de 1715 à 1723. Situés au sud-ouest de Paris, ce château et son domaine visaient à glorifier la monarchie française.


Classé depuis 30 ans au patrimoine mondial de l’humanité, le château de Versailles constitue l’une des plus belles réalisations de l’art français au XVIIe siècle. L’ancien pavillon de chasse de Louis XIII fut transformé et agrandi par son fils Louis XIV qui y installa la Cour et le gouvernement de la France en 1682. Jusqu’à la Révolution française, les rois s’y sont succédé, embellissant chacun à leur tour le Château. Galerie des Glaces, Grands Appartements du Roi, Musée de l’Histoire de France : au fil des siècles, le château de Versailles, siège du pouvoir jusqu’en 1789, n’a cessé de se déployer.


Il n'est au départ qu'un modeste château construit par Louis XIII pour la chasse. C'est cet emplacement qui sera néanmoins choisi par Louis XIV pour construire le palais que nous connaissons aujourd'hui, symbole de l'absolutisme royal et incarnation de l'art classique français. Dans les années 1670, Louis XIV fait notamment aménager les Grands Appartements du Roi et de la Reine. La réalisation la plus emblématique de ces espaces, lieux de parade et de réception par excellence, reste la galerie des Glaces imaginée par Mansart. Au siècle suivant, les agrandissements se poursuivent, avec notamment la construction de la Chapelle et de l’Opéra. Le Château compte aujourd’hui 63 154 m2 répartis en 2 300 pièces.


Si le Château perd sa vocation de siège officiel du pouvoir en 1789, il connaît au XIXe siècle une nouvelle destinée : devenir le Musée de l’Histoire de France, voulu par Louis-Philippe, monté sur le trône en 1830. De nombreuses salles du Château accueillent alors les nouvelles collections retraçant les grands événements de l'Histoire de France, enrichies jusqu’au début du XXe siècle.


Le château est constitué d'une succession d'éléments ayant une harmonie architecturale. Il s'étale sur 6,32 ha, répartis en 2 300 pièces, dont, actuellement, 1 000 pièces de musée. Le parc du château de Versailles s'étend sur 815 ha, contre environ 8 000 ha avant la Révolution françaisenote 1, dont 93 ha de jardins. Il comprend de nombreux éléments, dont le Petit et le Grand Trianon (qui fut également résidence de Napoléon Ier, Louis XVIII, Charles X,Louis-Philippe Ier, et Napoléon III), le hameau de la Reine, le Grand et le Petit Canal, une ménagerie (aujourd’hui détruite), une orangerie et la pièce d'eau des Suisses.

mercredi 20 août 2014

Le personnage du mercredi - A personagem da quarta feira (2)

CHARLEMAGNE


Charlemagne du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand » dans la nomenclature qui commence avec Clovis Ier, né le 2 avril 742, 747 ou 748, mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle, est un roi des Francs et empereur. Il appartient à la dynastie des Carolingiens, à laquelle il a donné son nom.
Fils de Pépin le Bref, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis la chute de l'Empire romain d'Occident en 476.
Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission a été très difficile et très violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les Musulmans d'Espagne.
Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ».
Son œuvre politique immédiate, l'empire, ne lui survit cependant pas longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fil. Après de nombreuses péripéties, l'empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun).



Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la formation en Europe des États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, d'Otton Ier en 962 à Charles Quint au XVIe siècle, voire Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens.
La figure de Charlemagne a été l'objet de déchirements en Europe, notamment d'enjeu politique entre le XIIe et XIXe siècles entre la nation germanique qui considère le Saint-Empire romain comme le successeur légitime de l'empereur carolingien et la nation française qui en fait un élément central de la continuité dynastique des Capétiens. Pourtant, il peut être considéré comme le « Père de l'Europe », pour avoir assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens.
Les deux principaux textes du IXe siècle qui dépeignent le Charlemagne réel, la Vita Caroli d'Éginhard et la Gesta Karoli Magni attribuée au moine de Saint-Gall Notker le Bègue, l'auréolent également de légendes et de mythes repris au cours des siècles suivants : « Il y a le Charlemagne de la société vassalique et féodale, le Charlemagne de la Croisade et de la Reconquête, le Charlemagne inventeur de la Couronne de France ou de la Couronne impériale, le Charlemagne mal canonisé mais tenu pour vrai saint de l'Église, le Charlemagne des bons écoliers ».

mardi 19 août 2014

Le livre du mardi - O livro da terça feira (2)

LES FABLES DE LA FONTAINE
Jean De La Fontaine (1668/1694)



Les Fables choisies, mises en vers par M. de La Fontaine (ou plus simplement Fables de La Fontaine) consistent en trois recueils publiés entre 1668 et 1694, comptant 243 fables écrites en vers, la plupart mettant en scène des animaux anthropomorphes et contenant une morale au début ou à la fin.

Le premier recueil de Fables (intitulé, comme les suivants, Fables choisies, mises en vers par M. de la Fontaine) correspond aux livres I à VI des éditions actuelles. Il a été publié en 1668 et était dédié au Dauphin. La Fontaine insiste sur la fonction éducative de son travail : « je me sers d'animaux pour instruire les hommes. »

Le deuxième recueil correspond aux livres VII à XI des éditions modernes. Il est publié en 1678 et 1679, en deux volumes, et était dédié à Madame de Montespan, la maîtresse du roi.
Le dernier recueil correspond au livre XII actuel. Il est publié en 1694, quelques mois avant la mort de l'auteur. Il est dédié au duc de Bourgogne, le petit-fils du roi.
Les Fables de La Fontaine continuent une tradition médiévale française, d'historiettes comiques et de satire des moeurs sociale, dont les acteurs sont des personnifications d'animaux, comme le Roman de Renart où on trouve l'anecdote du « Corbeau et du renard » avec des morales mises en adages, ou comme « Marie de France » chez laquelle on trouve le première version du « Loup et de l'agneau ».
La Fontaine a aussi fait un travail de traduction et d'adaptation de texte antiques, comme les Fables d’Ésope (par exemple « La Cigale et la Fourmi »), de Phèdre, d'Abstémius, mais aussi de textes d'Horace, de Tite-Live (« les Membres et l’estomac »), de lettres apocryphes d’Hippocrate (« Démocrite et les Abdéritains »), et de bien d'autres encore, elles constituent une somme de la culture classique latine et grecque, et s’ouvrent même dans le second recueil à la tradition indienne1.


Jean de La Fontaine (né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure ses contes licencieux. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.
Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.
C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.

La musique du lundi - A música da segunda feira (2)

LE PETIT BAL PERDU (C'ÉTAIT BIEN)
Robert Nyel/Gaby Verlor (1961)


C'était tout juste après la guerre,
Dans un petit bal qu'avait souffert.
Sur une piste de misère, y'en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats ils dansaient, dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait... Qui s'appelait... Qui s'appelait...

Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux.
Y'avait tant d'insouciance dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance le nom du bal perdu?
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens c’est qu'ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien... Et c'était bien...

Ils buvaient dans le même verre,
Toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière, d'être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats ils souriaient dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait... Qui s'appelait... Qui s'appelait...

Refrain

Et puis quand l'accordéoniste
S'est arrêté, ils sont partis.
Le soir tombait dessus la piste, sur les gravats et sur ma vie.
Il était redevenu tout triste ce petit bal qui s'appelait,
Qui s'appelait... Qui s'appelait... Qui s'appelait...

Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux.
Y'avait tant de lumière, avec eux dans la rue,
Alors la belle affaire le nom du bal perdu.
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens c'est qu'on était heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien... Et c'était bien.

(Bourvil)

Ici, vous pouvez découvrir une vidéo très intéressante du chorégraphe Philippe Decouflé sur la chanson "Le petit bal".


jeudi 14 août 2014

Le film du vendredi - O filme da sexta feira (1)

LE GRAND BLEU
(1988)


Le Grand Bleu est un film dramatique français écrit et réalisé par Luc Besson, sorti en 1988. Le film est librement inspiré des vies de Jacques Mayol et Enzo Maiorca, célèbres champions de plongée en apnée. Ce film a gagné le César de la meilleure musique (de Eric Serra) et du meilleur son, en plus du prix du meilleur film par l’Académie Nationale du Cinéma Français. Ce film est considéré comme le plus grand succès de Luc Besson et du cinéma français des années 80. Avec Rosanna Arquette, Jean-Marc Barr, Jean Reno et Griffin Dune.

Synopsis :
Jacques Mayol et Enzo Molinari se connaissent depuis l'enfance, dans les années 1960. Ils ont grandi ensemble en Grèce et partagent depuis toujours leur passion pour la mer. Mais à la suite de l'accident au cours d'une plongée et du décès de son père, Jacques revient en France. Vingt ans ont passé, mais la rivalité entre les deux hommes existe toujours. Le championnat du monde d'apnée No Limit à Taormina en Sicile, à la fin des années 80, est l'occasion pour les deux hommes de se retrouver et d'explorer un monde que personne ne connaît aussi bien qu'eux.

Le trailer (en français) :

Le lieu du jeudi - O lugar da quinta feira (1)

Le Pont Alexandre III


Inauguré pour l'Exposition universelle de Paris en 1900, la première pierre fut posée par le tsar Nicolas II de Russie en 1896, et était destiné à symboliser l'amitié franco-russe, instaurée par la signature de l'alliance conclue en 1891 entre son père, l’empereur Alexandre III (1845-1894) et le président de la République Française Sadi Carnot. La construction de cet ouvrage d'art fut confiée aux ingénieurs Jean Résal et Amédée Alby, ainsi qu'aux architectes Cassien-Bernard et Gaston Cousin.
Construit dans l'axe de l'esplanade des Invalides, il conduit de celle-ci aux Petit et Grand Palais également construits pour l'exposition universelle.
Sur la colonne, rive droite en aval, fut gravée cette inscription : « Le 14 avril 1900, Émile Loubet président de la République Française a ouvert l'exposition universelle et inauguré le pont Alexandre III ».

Les quatre renommées au sommet des pylônes d'entrée représentent :
-          rive droite, amont : La renommée des arts, par Emmanuel Frémiet ;
-          rive droite, aval : La renommée des sciences, par Emmanuel Frémiet ;
-          rive gauche, amont : La renommée au combat, par Pierre Granet ;
-          rive gauche, aval : Pégase tenu par la Renommée de la Guerre, par Léopold Steiner (du fait de son décès en 1899, le groupe est achevé par Eugène Gantzlin).


Les décorations à la base des quatre pylônes ont pour thèmes :
-          rive droite, amont : La France du Moyen Âge (Alfred-Charles Lenoir) ;
-          rive gauche, amont : La France à la Renaissance (Jules Coutan) ;
-          rive gauche, aval : La France sous Louis XIV (Laurent Marqueste) ;
-          rive droite, aval : La France moderne (Gustave Michel).

Les groupes de lions conduits par des enfants aux entrées du pont ont pour auteurs :
rive gauche : Jules Dalou ;
rive droite : Georges Gardet.

Les différents groupes en bronze ou cuivre s'échelonnant sur le pont sont :
-          Les amours soutenant les quatre lampadaires, d'Henri Désiré Gauquié ;
-          Quatre génies avec des poissons et des coquillages, de Léopold Morice et André Massoulle ;
-          au centre en aval : Nymphes de la Neva avec les armes de la Russie, de Georges Récipon ;
-          au centre en amont : Nymphes de la Seine avec les armes de Paris, de Georges Récipon.


mercredi 13 août 2014

Le personnage du mercredi - A personagem da quarta feira (1)

FRANÇOIS HOLLANDE
(Président de la République Française depuis 2012).

(François Hollande aux journées de Nantes en 2012)

François Hollandené le 12 août 1954 à Rouen, en Seine-Inférieure, actuelle Seine-Maritime, est un homme d'État français. Il est président de la République française depuis le 15 mai 2012.
Magistrat à la Cour des comptes et avocat, il est premier secrétaire du Parti socialiste de 1997 à 2008, pendant la troisième cohabitation puis dans l'opposition. Maire de Tulle de 2001 à 2008, il est député de la première circonscription de la Corrèze de 1988 à 1993 et de nouveau de 1997 à 2012, et préside le conseil général de la Corrèze de 2008 à 2012.
Désigné candidat du PS et du PRG à l'élection présidentielle de 2012 à l'issue d'une primaire, il emporte le second tour avec 51,64 % des voix, face au président sortant, Nicolas Sarkozy, le 6 mai 2012. Lors de son investiture, le 15 mai 2012, il devient le 24e président de la République française et le second socialiste à occuper la magistrature suprême sous la Ve République.



mardi 12 août 2014

Le livre du mardi - O livro da terça feira (1)

LE PETIT PRINCE
Antoine de Saint-Exupéry (1943)



Le Petit Prince est un garçon aux cheveux d’or, qui ne répond pas aux questions qu’on lui pose mais ne renonce jamais à une question une fois qu’il l’a posée. Il habite sur une planète à peine plus grande que lui, l’astéroïde B 612, dont le sol est infesté de graines de baobab. Il possède une rose, née un matin en même temps que le soleil, orgueilleuse et capricieuse, qui l’accable de reproches. Il profite alors d’une migration d’oiseaux sauvages pour s’enfuir et visiter les planètes voisines. De rencontre en rencontre, il arrive sur Terre et découvre l’amitié avec le renard. Il apprend avec lui que l’essentiel est invisible pour les yeux et réalise à quel point sa rose lui manque.

Biographie de Saint Exupéry
Né le 29 juin 1900 à Lyon dans une vieille famille aristocratique, Antoine de Saint-Exupéry perd son père à l’âge de 4 ans. Entouré de l’affection de sa mère et de ses tantes, il fait des études qui devraient lui permettre d’intégrer l’Ecole navale. Ayant échoué à l’examen d’admission, Saint-Exupéry fait son service militaire dans l’armée de l’air. Au moment où il devient pilote de l’Aéropostale, il publie, nourrie de son expérience aéronautique, une nouvelle, « L’Aviateur », qui est l’ébauche de son premier roman, « Courrier Sud » publié en 1929. Chef d’étape à Cap Juby, puis directeur de ligne en Argentine et pilote d’essai, Saint-Exupéry continue sa carrière littéraire : « Vol de nuit » (1931) reçoit le Prix Fémina et « Terre des hommes » (1939) celui de l’Académie française. En exil aux Etats-Unis pendant l’Occupation, Saint-Exupéry écrit, entre autres, « Pilote de guerre » (1942) et « Le Petit Prince » (1943). Ayant réintégré les forces françaises libres, Saint-Exupéry est abattu en mission le 31 juillet 1944. Après sa mort, les Editions Gallimard publient sous le titre « Citadelle » les fragments de son dernier livre, inachevé.

La musique du lundi - A música da segunda feira (1)

À BICYCLETTE 
Pierre Barouh/Francis Lai (1968)


Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette
On était tous amoureux d´elle
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l´enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette

Faut dire qu´elle y mettait du cœur
C´était la fille du facteur
A bicyclette
Et depuis qu´elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes

Quand le soleil à l´horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n´être pas un seul instant
Avec Paulette
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c´est pour demain
J´oserai, j´oserai demain
Quand on ira sur les chemins
A bicyclette

(Yves Montand)